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10 lignes à la fois : laboratoire d'écriture

31 décembre 2008

déménagement

Je déménage. Ca faisait quelques temps que l'idée me titillait. Je suis parti chez over-blog :

http://sylvainlasjui.over-blog.com/
carton

C'est pas encore vraiment fini. Il faut que je change la tapisserie et que j'achète quelques meubles, mais le principal y est : j'ai posté une nouvelle histoire.
A bientôt.

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30 décembre 2008

le Burin

Des nouvelles...
Ca y est, le web-zine Plume rouge a mis en ligne son premier numéro. La page de téléchargement est ici. Ma nouvelle est "le Burin". Bonne lecture...

15 novembre 2008

Alienation

La retouche du roman avance. le premier quart a été dépassé.
Extrait :

saint_front

Près d’une heure plus tard, après maints détours et faux chemins, Léopold fut enfin en vue de la cathédrale Saint-Front, qui jouxtait le marché. Sans raison, il y pénétra et fut frappé par la froideur des lieux. Comment les humains parvenait-ils à s’entasser dans des édifices aussi peu conviviaux ? L’austérité de ce bâtiment, cumulée à la cruauté des images pieuses, représentant les différentes étapes du calvaire du Christ, lui rappela les époques maudites de l’inquisition et de la chasse aux sorcières. Le XIIIè siècle : âge d’or du pouvoir tentaculaire de l’Eglise catholique. Choquer pour mieux régner était un concept qui aurait être révolu, définitivement éteint avec l’assassinat du dernier dictateur. L’homme entrait dans une ère de communication globale, de "multiplication des images", comme lui avait soufflé Carlos Miros.

Il fallait agir.

Sans se signer, il émergea en trombe du bâtiment religieux et se plongea dans l’agitation de la place de la Clautre. La clarté du jour lui sauta au visage, comme une vague douce et tiède, et un sain grondement de consciences le submergea. C’était cela, l’humanité : une multitude de personnalités, un fourmillement d’individualités, une pléiade de caractères, de tempéraments différents et uniques.

Léopold se mêla allègrement au brouhaha sonore et spirituel qui régnait, s’imprégnant des pensées fugaces qui couraient, des coups de colères, des appels à l’aide, des prises de position, des coups de cœurs, des crises de rire.

L’humanité était si riche, il fallait qu’elle soit sauvée.

Une main tremblante se posa sur son épaule. Il se retourna. (à suivre...)

Oui, c'est un roman qui se passe dans un futur proche, qui se déroule (désormais) à Périgueux et qui parle de religion et d'un type qui lit sans les pensées...

30 octobre 2008

L'horloge

Une pioche facile. Trois mots qui provenaient d'une fiche pédagogique censée apprendre à des enfants de CM1 à utiliser un dictionnaire :
Demander – balle – chronomètre

horloge

- Tu sais pas lire l'heure ? demanda l'enfant à l'adulte.

Ce dernier restait planté devant l'horloge qui ornait le fronton de la banque depuis dix bonnes minutes. Il passa une main pâle sur son visage et se tourna vers la petite voix qui continuait :

- Moi non plus, je sais pas. J'ai demandé à mon grand frère de m'apprendre mais il a pas voulu. Mon papa non plus il a pas voulu. Ma soeur non plus elle a pas voulu. Ma mère non plus...

- Elle a pas voulu, abrégea l'homme d'une voix pressée. Dis, puisque tu as une si grande famille, tu devrais aller la rejoindre.

- Non, s'exclama le garçon, ma maman elle a dit que je reste ici et que j'attends qu'elle reviendre de son rendez-vous avec un monsieur de la banque.

- Elle ne t'a pas dit de ne pas parler aux inconnus ?

L'enfant réfléchit en grimaçant.

- Non.

- Dommage, grommela l'homme en s'éloignant.

- Eh, attends, monsieur. Tu peux pas m'apprendre à lire l'heure ?

L'homme jeta un nouveau regard en direction de la pendule et fit demi-tour. Il était presque midi.

- Non, j'ai pas le temps, dit-il, mais je peux te donner un conseil : dis à ta maman de t'acheter une montre à cristaux liquide, sans aiguilles.

- Une qui fait chronomètre ?

- Voilà. Maintenant, éloigne-toi de la banque. Allez.

- Pourquoi ?

- Parce que ! hurla-t-il en montrant ses dent. Ouste.

Le garçon éclata en larmes et se détourna de l'adulte en courant. Alors que l'aiguille des minutes rejoignait juste celle des heures sur le cadran de l'horloge, l'homme extirpa une cagoule noire de sa poche et l'enfila. Il se dirigea à pas lourds vers la porte vitrée et tâtonna le contenu des poches de son manteau : à droite le pistolet chargé, à gauche les balles de rechange.


12 octobre 2008

Vivant

Un texte très spontanné, vaguement inspiré par l'univers que je construis dans "l'homme qui rebondit". A lire en écoutant un album de Da Silva.

Baisse la tête. Un peu plus. Regarde tes pieds. Maintenant, tends tes bras. Non, pas vers l'avant, sur le côté. A l'horizontale. Les doigts bien tendus, légèrement écartés. Le pouce à l'angle droits par rapport aux autres doigts. Plie un peu les genoux, fais le dos rond. Abaisse ton centre de gravité. Au maximum. Tu peux écarter les pieds pour plus de stabilité. Descend encore un peu. Encore...

images

Voilà. Commence à avancer, maintenant, sans bouger les bras, sans lever la tête, sans te redresser. Ne regarde pas où tu vas, fais-moi confiance. Tu es dans une plaine d'été. L'herbe craque sous tes pieds. Le soleil te chauffe les épaules. Essaie d'aller plus vite. Cours. Fends l'air, laisse vibrer tes doigts, sens l'air s'engouffrer dans ton col ouvert, grise-toi du défilement du sol. Ris, relâche ta gorge, halète, vis, pleure si tu veux. Cours, cours, cours à perdre conscience, à oublier le monde, à devenir vent, à en mourir, à en renaître, à brûler tes muscles, à perdre l'équilibre, à tomber et à rouler, te relever et repartir, les yeux brumeux et la langue pâteuse.

Calme-toi maintenant. Marche, lentement, régulièrement, posément. Laisse ton pouls redescendre, ta respiration retrouver son sa cadence, ton organisme se rasséréner. Laisse l'air envahir tes poumons, insuffler la vie à tes muscles endoloris, repeupler tes cellules malmenées. Puis, très doucement, lève la tête. Cambre-toi. Contemple le monde qui bouge, qui tourne, qui palpite. Abreuve-toi de sa beauté, de sa variété, de toutes ces couleurs que tu avais oubliées. Ramène tes bras le long du corps, balance-les d'arrière en avant. Sens le sang y circuler. Sens les muscles se décontracter. Voilà. Tu peux t'arrêter.

Respire profondément.

Tu es vivant.

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6 octobre 2008

Alienation

Des nouvelles de mon roman Alienation.
Un éditeur de Périgueux (et oui, j'habite à Périgueux) l'a lu et l'a aimé. Oui, il a aimé. Du coup, il me propose de l'aide pour le remanier, faire une quatrième de couv' et, éventuellement, l'éditer. Eventuellement, parce que n'est pas trop son rayon, la science-fiction.
Mais s'il a aimé, il n'y a aucune raison pour qu'un éditeur de SF ne l'aime pas à son tour.

Alienation, bientôt chez vos libraires préférés !!

4 octobre 2008

Ceci est une publicité

PUB !
Si vous aimez les casse-briques, allez vous inscrire sur AlphaBounce. Moi, j'aime pas trop les casse brique, mais celui-ci me siet.

Si vous aimez les ambiances à la resident evil, allez vous inscrire sur Hordes. (ou donnez moi votre mail, que je vous parraine ; je dois bien y gagner quelque chose) Moi, j'aime pas resident evil, mais je m'éclate bien à dégommer du zombi sur ce jeu.

Si vous aimez les jeux de rôle, allez vous inscrire sur Dino RPG. Moi, j'aime pas trop qu'on me donne des rôles, mais j'aime bien les jeux.

Maintenant, la suite de notre programme habituel...

1 octobre 2008

Outre monde

Les choses avancent... 

univers7
Voici une nouvelle qui a été éditée dans le numéro VII de la web-revue Univers  : Le syndrôme de Victor.
A télécharger ici. Il y a aussi une section "avis des lecteurs", donc vous pouvez laisser un commentaire.

30 septembre 2008

Différents rebonds

Je suis en train d'écrire une nouvelle : L'homme qui rebondit.

rebondsComme souvent, je sais d'où je pars et où je compte finir, mais il me manque tout ce qui se trouve au milieu. Et comme souvent, je ne sais pas comment débuter. Voici les 3 premiers essais de "départ" de la nouvelle :

1.

Nous sommes enfin arrivés au point alpha. 28 jours de route dans notre vieux croiseur. C'est pas comme si on allait être plus à l'aise maintenant. Mais au moins on aura quelque chose à faire. Nous sommes deux équipes de 24. Une équipe destruction, une récupération.


2.

On y est. Le point Omega, un des coins les plus reculés de la galaxie. Une petite plongée dans l'hyperespace, une course d'approche de 8 semaines, 1 journée de plus à repérer les lieux et on est en vue de la plus énorme décharge qu'il m'ait été donnée de voir depuis longtemps.


3.

Jour 2151

Nous arrivons au point Omega, après trois semaines de voyage. On a rarement été dépêchés aussi loin. La mission, c'est de nettoyer la zone et de récupérer ce qu'on peut pour le prochain chantier. Il paraît que W veut construire un complexe hôtelier dans le coin...

On commence le chantier dans vingt heures. Le chef nous a tous donné un coin à nettoyer et nous a ordonné de dormir d'ici là. Pour moi, ça va être difficile. Ça fait plus d'un mois que j'attends d'avoir quelque chose à faire d'autre que jouer aux cartes et mater des holovids dans la salle commune.

Cette dernière mouture semble être celle qyue je vais retenir, mais tout peut encore changer...

28 septembre 2008

Editions

Hello
Après beaucoup d'absence, j'inaugure aujroud'hui une nouvelle catégorie de posts : Edition.
En fait, c'est juste pourd dire où on peut trouver mes textes sur la toile ou ailleurs.
Récemment, 2 sites on accepté mes nouvelles :
Pour cet appel à texte et pour celui-ci.
Ce sont des publications "vurtuelles", sans tirage papier, mais c'est déjà pas mal.

12 août 2008

brutes

Venez vous confronter à mes brutes !!
Ah ahah Haa !!

brute

http://popopomogobo.labrute.fr
http://lasjuilliarias.labrute.fr

10 août 2008

Véridique

Une scène dans une pharmacie : je suis en train d'acheter une atèle de pouce au pharcacien lorsque surgit une préparatrice de l'arrière boutique.
    _ Où est le Daquin, Thomas ?
    _...
C'est ce genre de petits bonheurs qui me font aimer la vie.
thomas
Ahhh, Saint Thomas d'Aquin...

PS : je suis en vacances pour une semaine, alors c'est pas la peine de venir trainer sur ce blog avant le 19 août (et encore, c'est dans l'éventualité où je reviens)

9 août 2008

Surprise 2

Une suite au précédent texte (comme quoi tout peut arriver). Et un nouvel indice visuel concernant l'île mystère :

ile2

Le vent gonflait la grand voile par saccades, comme s'il hésitait à faire avancer le bateau. Le gouvernail rouillé grinçait à chaque manoeuvre. Le trampoline tanguait, comme s'il essayet d'éjecter ses deux occupants. L'enfant était assis à l'avant du catamaran, le mat entre les jambes, les pieds pendant au dessus de l'eau. C'était l'endroit qu'il préférait, parce qu'il ne reposait presque pas sur la toile du trampoline et qu'il pouvait s'agripper au mat. En dessous de lui, l'eau défilait. Bleue nuit, presque noire, insondable, la mer ne lui avait jamais paru si profonde. Il n'osait jamais contempler ce spectacle très longtemps. Il se retourna en plissant ses paupières.

Son père était à l'arrière. Le regard azur perdu dans le lointain, une main tenant fermement le stic, une autre s'accrochant au hauban tribord. Il se tenait en tailleur, au bord du trampoline et un sourire indescriptible illuminait son visage. L'enfant ne l'avait jamais vu ainsi. Si heureux.

Cette surprise, ce n'était pas pour lui, finalement, mais pour son père.

_ Ça  va ? demanda l'adulte.

_ T'es sûr que c'est solide ?

_ Sûr de sûr. Je l'ai testé avant que t'arrives. Allez, on vire de bord. Baisse-toi.

Par la force de l'habitude, il courba l'échine, risquant ainsi un nouveau regard en dessous de lui. L'eau était encore plus menaçante que quelques secondes avant, encore plus foncée. Mais... c'était une ombre, une silhouette énorme qui venait d'apparaître !! Il se releva d'instinct et heurta la bôme qui l'envoya à rouler jusque dans l'eau.

Au moment où il plongea dans la mer, une terreur panique l'envahit. Il était persuadé d'avoir aperçu un monstre marin... alors que ce n'était que l'ombre d'un nuage.

A suivre ??

7 août 2008

Surprise

Un petit spontanné. Peut-etre une façon de me rappeler, en cette période estivale, que j'ai passé une partie de mon enfance (enfin, les étés) sur l'île de Ré.

_ Pourquoi je dois venir ?

Le regard du colosse se fit plus insistant alors qu'il enfourchait son vélo rouillé. L'enfant le vit s'éloigner lentement, oscillant sur sa monture trop petite comme un artiste de cirque. Il s'élança à sa poursuite en criant. L'adulte arrêta sa course et le laissa monter sur le porte bagage et s'agripper fermement aux pans de sa chemise.

_ On va où, alors ?

_ Tu vas voir.

Le vélo grinça sous le poids des deux personnes, et, après quelques mètres plutôt hésitants, prit un rythme de croisière qui faisait plisser les yeux et ébouriffait les cheveux. Malgré lui, l'enfant sourit, grisé par la vitesse.

Pourtant, il n'aimait pas être avec ici. Il n'aimait pas être avec lui. Il n'avait pas confiance. Pas après qu'il a quitté sa maman. Mais devait passer quelques week-ends par ans dans cette île minuscule et dépeuplée où il n'y avait même pas de voiture. Chez son père.

Ils avaient pris la piste qui partait de l'embarcadère et filait droit vers la plage, en coupant à travers les marais salants. Le sel piquait le nez. Les mouettes les doublaient en trombe ou faisaient du sur-place, luttant contre le vent. Bientôt, ils furent sur le sable et la monture de métal ralentit avant de stopper définitivement sa course.

_ Alors, c'est quoi la surprise ?

L'homme posa le vélo contre un piquet en bois. Placidement, il marcha sur la grève et montra de la main un catamaran qui semblait échoué sur le sable.

La bouche de l'enfant s'ouvrit en grand.

ile

Non, ce n'est pas une photo fr l'île de Ré ! Un lot intéressant à gagner pour le premier qui découvrira de quelle île il s'agit...


4 août 2008

Amazone (photo)

la voila ...
Mimos_08_Tignasse

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